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« Entreprendre dans la culture, secteur de la musique », Anya et Visa For Music ouvrent le débat

Anya et Visa For Music organisent, samedi, un séminaire en visioconférence sous le thème « Entreprendre dans la culture, secteur de la musique », à l’occasion de la Journée internationale des micro, petites et moyennes entreprises.


Organisé en partenariat avec Afrique Créative, programme soutenant les petites et moyennes entreprises créatives, financé par l’Agence française de développement, et l’AMESVI, association composée d’acteurs culturels du Maroc, qui sont principalement des petites entreprises agissant dans les secteurs de la culture, ce séminaire entend lancer la réflexion et susciter le débat sur l’état de l’entrepreneuriat culturel et plus particulièrement dans le secteur de la musique en Afrique. Initié dans le cadre du mouvement ResiliArt, ce séminaire sera diffusé gratuitement sur la page Facebook de Visa For Music le samedi 27 juin, à partir de 10h (GMT+1), indique un communiqué des organisateurs, notant que le premier panel se déroulera en français et le second en anglais.


Au programme, une session inaugurale et deux panels qui rassembleront des entrepreneurs et acteurs culturels de haut niveau de plusieurs région du continent, notamment d’Ethiopie, Kenya, Mali, Malawi, Sénégal, Congo, Afrique du Sud, Gabon, Cap Vert, Bénin, Zimbabwe, Ouganda et du Maroc.


Aujourd’hui, l’entrepreneuriat culturel en Afrique est en plein essor et gagne chaque jour plus de légitimité, plus de visibilité, plus d’impact et la multiplication des micro, petites et moyennes entreprises œuvrant dans le domaine de la culture en est la preuve, selon la même source.


L’économie informelle dans ce secteur est une réalité mais il semble utile de préciser que beaucoup d’artistes et d’acteurs culturels ont créé leur propre structure ou un statut d’entrepreneurs, fait observer le document, soulignant que le secteur musical a vu ces dernières années fleurir plusieurs initiatives fructueuses qui ont permis à beaucoup d’artistes talentueux du continent, notamment les jeunes, de rayonner à travers le monde sur scène comme sur le digital.


Pour mettre en avant les industries créatives et pousser à l’entrepreneuriat culturel, l’Unesco a lancé le mouvement RésiliArt, mouvement qui rend possible des discussions mondiales de haute qualité avec des professionnels des différents domaines de l’économie créative.


« La culture nous rend résilients et nous donne de l’espoir. Elle nous rappelle que nous ne sommes pas seuls. Nous avons besoin d’un effort multilatéral et global pour soutenir les artistes et garantir l’accès à la culture pour tous », rappelle l’Unesco.


« UNESCO RésiliArt » recueille également les voix des entrepreneurs qui ont choisi de miser, à raison, sur la culture en Afrique, relevant que les micro, petites et moyennes entreprises ont en effet un rôle important à jouer dans la reprise économique.

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